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Guide & Infos
Porter la médaille d'un Saint est une tradition ancienne qui incarne à la fois la foi et la dévotion. Ce bijou spirituel est bien plus qu'un simple ornement : il symbolise la protection divine et l'intercession du saint ou de la sainte dans la vie quotidienne du croyant. En portant une médaille de Saint, on exprime une confiance profonde en l'aide et en la guidance de ce saint, que ce soit pour demander sa protection, son soutien dans les moments difficiles, ou pour s'inspirer de son exemple de vie chrétienne.
Chaque saint est associé à des vertus spécifiques ou à des causes particulières, et la médaille devient ainsi un rappel constant de cette connexion spirituelle. C'est un signe tangible de foi qui accompagne et protège celui qui la porte tout au long de sa vie.
Il existe de nombreux saints dans la tradition chrétienne, chacun ayant des caractéristiques et des histoires uniques. Choisir une médaille de saint peut donc être un peu déroutant si vous n'êtes pas sûr de savoir vers qui vous voulez vous tourner.
Voici quelques conseils pour vous aider à choisir une médaille de saint qui conviendra à vos besoins :
- Il est courant de choisir le saint en fonction du prénom de l’enfant ou de la personne à qui la médaille est destinée, comme une manière de renforcer la protection et l’intercession de ce Saint patron. Par exemple, Saint Michel est souvent choisi pour sa force et son rôle de protecteur, tandis que Sainte Thérèse est connue pour sa simplicité et son dévouement à l'amour divin.
- Commencez par les médailles de saints populaires, comme Saint-Christophe ou Saint-Benoît. Elles peuvent être un bon point de départ pour vous aider à choisir une médaille qui vous conviendra. Les prêtres et les membres de la paroisse peuvent être une excellente source d'informations sur les saints et sur leur intercession. Ils peuvent vous aider à choisir une médaille qui conviendra à vos besoins.
Enfin, il est important de se rappeler que le choix d'une médaille de saint ne doit pas être pris à la légère. C'est un symbole de votre foi et de votre élévation vers quelqu'un qui a vécu une vie exemplaire et qui est maintenant considéré comme un intercesseur auprès de Dieu. Prenez le temps de réfléchir et de prier pour choisir la médaille qui vous convient le mieux.
Après la naissance, Zacharie encore sourd, écrit sur une tablette : "Jean est son nom" à l’étonnement de toute la famille car personne ne porte ce nom. Zacharie retrouve alors la parole.
La vie Jean est une "vie cachée" dans les déserts, se nourrissant de sauterelles grillées et de miel sauvage jusqu’au jour où il revient proclamer, vers trente ans, le "baptême de repentir pour la rémission des péchés, prophétisé par Isaïe". Il a des disciples avec lui. Beaucoup pensent alors qu’il est celui qui est attendu et il répond :
"pour moi, je vous baptise avec de l’eau, mais vient le plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales; lui vous baptisera dans l’Esprit saint et le feu".
Jésus, immergé dans les eaux du Jourdain, est cependant baptisé par Jean-Baptiste.
Saint Jean-Baptiste étant ainsi le Saint patron des baptêmes, porter sa médaille est particulièrement significatif pour ceux qui ont été baptisés ou pour les enfants recevant le sacrement, car elle souligne l'importance du baptême et la purification spirituelle. De plus, la médaille est souvent perçue comme un signe de protection, offrant force et guidance à ceux qui la portent, en les aidant à vivre leur foi avec courage et intégrité, tout en suivant l'exemple de vie de Saint Jean-Baptiste.
L'histoire de la médaille Saint Benoît (et de Saint Benoît lui-même) est riche et fascinante. La médaille de Saint Benoît, d'origine catholique datant du Moyen-âge, est réputée pour son utilité dans l'exorcisme et la lutte contre les démons. Elle est directement liée à Benoît de Nursie, le fondateur de l'ordre des Bénédictins. L'avers de cette médaille est orné de l'effigie de Saint Benoît entourée de la légende "Sanctus Benedictus monachorum Patriarcha", signifiant "Saint Benoît, Patriarche des moines".
Le revers de la médaille présente plusieurs inscriptions en latin, telles que "Crux Sancti Patris Benedicti" (Croix du saint Père Benoît) et des formules exorcistes comme "Vade Retro Satana" (Retire-toi Satan) et "Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venena Bibas" (Les breuvages que tu offres sont le mal, bois toi-même tes poisons). Devenue populaire dans la chrétienté dès le XVIe siècle, cette médaille était réputée pour guérir diverses maladies et préserver des accidents, faisant partie intégrante de la piété populaire.
L'histoire de la médaille du scapulaire, connue aussi sous le nom de scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, est profondément ancrée dans la tradition catholique. Ce scapulaire, porté initialement par les membres de l'ordre du Carmel, a été adapté sous une forme plus réduite pour les laïcs, se diffusant largement à partir du XVIe siècle. Il est considéré comme un signe extérieur de la relation filiale entre la Vierge Marie, Mère et Reine du Carmel, et les fidèles, symbolisant la confiance en sa protection et en son intercession maternelle.
La dévotion à la Vierge du Carmel, associée à ce scapulaire, a historiquement été liée à l'intercession pour les âmes du purgatoire. Selon Hugh Clarke, un Carme, l'origine de cette dévotion réside dans le désir des laïcs du Moyen Âge de s'associer étroitement à l'Ordre du Carmel et à sa spiritualité. Giovanni Battista Rossi, prieur général des carmes de 1564 à 1578, a joué un rôle crucial dans la diffusion du petit scapulaire carmélitain parmi les laïcs.
La médaille de Saint Christophe est souvent associée à la protection des voyageurs. Portée par de nombreux croyants lors de leurs déplacements, elle est considérée comme un talisman contre les accidents et les dangers sur la route.
La Toussaint est la fête de tous les Saints. Fêter tous les saints, connus ou inconnus, est une tradition qui remonte aux premiers temps de l’Eglise. La Toussaint est souvent confondue avec le jour des morts (celui est fêté le 2 novembre) mais comme le 1er novembre est férié, on profite de ce congé pour aller fleurir les tombes de nos familles. La Toussaint est en fait une solennité de l’Église LA FÊTE DES SAINTS.
Si un certain nombre de Saints ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de "canonisation", l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile. Tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins qui peuvent être très différents mais qui sont tous accessibles.
Le texte des Béatitudes, qui est l’Evangile lu au cours de la messe de la Toussaint, nous dit à sa manière, que la sainteté est accueil de la Parole de Dieu, fidélité et confiance en Lui, bonté, justice, amour, pardon et paix.
« Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! » (Matthieu 5, 1-12a)